Août 2021 : Les Hautes Pyrénées (Luz-Saint-Sauveur) puis la Dordogne (Terrasson-Lavilledieu)


Jour -1 : Etape à Blois

Visite du château et promenade dans le centre ville. 

Il semble y faire bon vivre : rues animées (mais pas trop), patrimoine somptueux et bords de Loire préservés et apaisants.


Jour 0 : Arrivée à Luz-Saint-Sauveur

Installation dans l’appartement et visite du bourg pour de petites courses.


Jour 1 : Deux boucles autour de la vallée de Luz-Saint-Sauveur

6.79km / 275D+ / 2h20

Nous sommes partis vers 10h du centre ville bien affairé (le lundi, c’est jour de marché). Direction le sud, pour découvrir la chapelle Solférino, le pont Napoléon, les thermes de Saint-Sauveur et quelques petites cascades. On ne ne le savait pas, mais l’empereur Napoléon III et l’impératrice Eugénie ont séjournés dans la ville, créant sa réputation de station thermale.

5.8km / 281D+ / 2h20

L’après-midi, seconde randonnée de la journée du coté Nord de la vallée. On arrive rapidement au château surplombant la ville et nous avons poursuivi l’ascension jusqu’au point de vue du belvédère. Nous sommes rentrés en traversant le charmant village d’Esquièze-Sère qui jouxte Luz-Saint-Sauveur.


Jour 2 : Circuit des petits villages d’altitude (Viscos, Grust, Sazos)

9.8km / 433D+ / 4h

Nous avons débuté la marche vers 10h sous un ciel de nuages bas qui se sont dissipés au fur et a mesure de notre marche. Le parcours était essentiellement boisé, parsemé de petites cascades et riche en odeurs végétales de toutes sortes.

Les villages traversés étaient particulièrement bien entretenus et calmes. Nous avons observé que de nombreux gites étaient à louer. C’est l’endroit idéal pour une retraite, mais pas quand on aime le pain frais quotidien 🙂


Jour 3 : Parc Animalier des Pyrénées

La visite de ce genre de parcs est toujours ambivalente, entre émerveillement devant la beauté des espèces présentées et tristesse de les voir hors de leur habitat naturel.

Le domaine du parc est à flanc de montagne, il faut grimper un peu pour en parcourir la totalité. L’avantage, c’est la vue imprenable sur la vallée.

Les loutres ont beaucoup de succès, tant elles semblent espiègles. Les ours, loups, rapaces et lynx sont impressionnants. Coté bestioles mignonnes, les suricates, mangoustes et ouistitis sont bien placés. Quant aux oiseaux, ce sont les plus photogéniques du fait des couleurs de leur plumage.


Jour 4 : Lac de Gaube

7.75km / 295D+ / 3h30

Aujourd’hui, nous avons testé un classique des hautes Pyrénées. Le site est grandiose: de belles et grandes cascades, un magnifique lac, le tout servi dans un écrin de verdure… sauf qu’il faut accepter de le partager avec une horde de marcheurs en tout genre. Cette pratique de la randonnée de masse n’est pas celle qui nous apporte le plus de sérénité. 


Jour 5 : Le Taoulet par les pistes de La Mongie

7.79km / 525D+ / 4h06

Changement radical d’ambiance par rapport à hier ! Cette randonnée est peu usitée car elle traverse les pistes de ski de la station La Mongie, ce qui peu sembler peu engageant ; par ailleurs son sommet héberge la station intermédiaire du téléphérique vers le Pic du Midi de Bigorre. Nous étions donc quasiment seuls, et c’est tant mieux ! 🙂

Côté météo, c’était un coup de poker : depuis notre vallée, des nuages bas obturaient la vue sur tous les sommets. Les prévisions météo indiquaient cependant une couche de nuages peu épaisse, nous avions donc espoir qu’au delà de 2000 mètres, la vue serait dégagée. Gagné ! Nous étions au-dessus d’une magnifique mer de nuages.

La traversée des alpages nous a permis de voir la flore des montagnes, certes un peu fanée, même s’il restait de beaux massifs d’iris. Le son des cloches des vaches et des moutons nous a accompagné presque toute la journée.


Jour 6 : Repos

4km / 57D+ / 1h00

Aujourd’hui les nuages ont épaissi, parfaite excuse pour ne quasi rien faire : juste une courte balade dans les environs de Luz-Saint-Sauveur.


Jour 7 : Le Cirque de Gavarnie

13.2km / 426D+ / 5h08

On a trouvé la bonne formule pour pouvoir profiter des sites très fréquentés (sans surprise) : se lever tôt !

En commençant à marcher à 9h, nous n’étions pas trop nombreux sur les sentiers d’accès ni dans le Cirque lui même. Par contre, on a croisé beaucoup de monde sur le trajet de retour – fin de la randonnée à 14h.

Le site est superbe, les cascades sont grandioses et quelques moutons nous tiennent compagnie.


Jour 8 : « Pèlerinage » à Lourdes

Impossible de ne pas visiter Lourdes : son château fort, ses basiliques, sa grotte, ses rues aux boutiques de souvenirs pieux… Et même Notre Dame des Douleurs avenue Bernadette Soubirous 🙂 C’est fait !


Jour 9 : Le Cirque de Troumouse

11km / 622D+ / 5h45

Randonnée 5 étoiles !

Nous sommes partis tôt le matin pour faire la montée à la fraîche. C’était très agréable.

Le sentier est varié : on marche sur de la terre, des cailloux, des roches, de l’herbe, de la mousse et on traverse de nombreux petits torrents et leurs cascades. La végétation embaume, les points de vues sont magnifiques.

Le site étant moins connu (et moins mis en avant) que Gavarnie, il y a moins de monde, et c’est donc plus sauvage : en témoignent les deux gentilles marmottes qui se sont laissées approcher à quelques mètres, et la quinzaine de rapaces qui nous ont survolés de près. Et bien sûr, les moutons et les vaches avec leurs cloches.

Une fois arrivés sur le plateau du Cirque, nous avons découvert avec stupéfaction que les lacs notés sur la carte IGN étaient maintenant asséchés (ou presque).


Jour 10 : Le lac d’Estom

13km / 550D+ / 6h45

L’ascension vers le lac longe le torrent du début à la fin. Le sentier est large et peu abrupte (pour la majeure partie), ce qui laisse plein d’occasions de se rafraichir dans le cours d’eau. L’objectif final d’atteindre le lac est dispensable : le lac en lui-même n’est pas exceptionnel, et l’atteindre nécessite un ultime effort physique plus important que le reste du parcours. Finalement c’est le sentier avant le lac qui offre les plus beaux paysages.

Nous avons profité de l’ombre de la montagne uniquement jusqu’à onze heure, ensuite il a fait vraiment chaud. Heureusement que le parcours offre de nombreux passages ombragés. En revanche, une fois en haut au bord du lac, les places à l’ombre sont rares, mais nous avons eu la chance de pouvoir en trouver une pour la pose déjeuner.

Le matin, dans la fraicheur, l’odeur des conifères était omniprésente, c’était très agréable.

Il y avait beaucoup de monde, mais pas autant qu’au lac de Gaube ! En effet, il n’y a pas de télésiège ni de grand parking aménagé.


Jour 11 : Visite du Pic du Midi de Bigorre

Une vue à 360 degrés imprenable sur la chaîne des Pyrénées et les plaines au Nord. Cela nous à fait plaisir de savoir que notre billet d’entrée participe à maintenir actif l’observatoire, cependant des randonneurs aguerris peuvent très bien se passer de l’ascension en téléphérique et de la visite.


Jour 12 : Petite marche à la fraîche et départ

Nous sommes retournés en direction du col du Tourmalet pour une petite randonnée dans le domaine skiable de Barèges. Même tôt, il faisait déjà très chaud… Ensuite nous avons décidé de quitter la location en fin d’après-midi pour éviter les bouchons du samedi 14 août (nuit à Agen).


Jour 13 : Visite du château de Hautefort

Retrouvailles avec Marie-Eline, Julien, Lucie, Marion et Ambre pour piqueniquer puis visiter le château. Nous récupérons notre location à Terrasson-Lavilledieu en fin d’après-midi.


Jour 14 : Visite de Terrasson-Lavilledieu

Nous découvrons la jolie ville escarpée, ses échoppes artisanales, son jardin de l’imaginaire et son abbaye. C’est très paisible et la vue sur la Vézère est apaisante.

Une particularité de la ville : les cluzeaux, sorte de caves à même la roche, qui ont eu différents usages, même s’il n’existe aucune certitude sur leur fonction véritable.


Jour 15 : Visite de Collonges-la-Rouge et Rocamadour

Même quand on connait déjà, le grès rouge des bâtiments de Collonges surprend toujours. La visite du château permet de voir cette pierre rouge apparente également à l’intérieur.

Rocamadour, le village dans les rochers, impressionne par ses perspectives verticales et la beauté de la nature environnante.

Par contre, pour ces deux sites, la foule du mois d’août est envahissante !

Fin de soirée avec la projection mapping sur la façade de l’abbaye de Terrasson, à 100m de notre logement. 


Jour 16 : Périgueux

Nous retrouvons Sandrine, Sylvain, Corey, Tristan et Enora à coté de Périgueux pour le déjeuner, suivit de la visite du centre ville. Nous découvrons les vestiges gallo-romains et renaissance, ainsi que ses rues médiévales avec de petites places ombragées remplies de restaurants.


Jour 17 : Sarlat, château de Beynac et concert à Saint Léon

Nous commençons la journée par la visite de Sarlat le jour du marché : que de monde ! La ville est très belles, la couleur chaude de la pierre contribue fortement à l’ambiance chaleureuse et plaisante. La grande porte noire de l’église désacralisée devenue marché couvert est impressionnante. La visite du Manoir de Gisson nous permet de découvrir l’intérieur typique d’une maison bourgeoise sarladaise du moyen-âge jusqu’au XIXe siècle.

Le château de Beynac est parfaitement restauré et nous avons beaucoup apprécié le circuit dans toutes les pièces de vie du château avec des mises en scène permettant de comprendre leur usage. Le panorama est magnifique.

Le concert du soir dans une petite église, avec marimba, alto et piano : un trio original qui nous a permis de découvrir la marimba dans différents registres, allant de Prokofiev à Bernstein en passant par Saint-Saëns. 


Jour 18 : Cipollina et le « mayo-yaune » à Bergerac

Enfin nous testons des vélos à assistance électrique ! Nous les louons à la journée à Lalinde, et nous suivons la voie verte jusqu’à Bergerac : 45 km en roulant à 25 km/h sans efforts ! Le parcours était varié, parfois longeant le canal de Lalinde et la Dordogne.

C’est la première fois de nos vacances que nous faisons un pique-nique le midi en étant parfaitement au calme et seuls ! Ce n’était finalement pas la peine de monter à 2000 mètres. 


Jour 19 : Montignac et Lascaux IV

 La ville de Montignac est à l’image de nombreuses villes en Dordogne : de belles maisons de pierres, des ruelles invitant à la promenade et la Vézère qui serpente.

Sans doute à cause des contraintes sanitaires, la visite de Lascaux IV se résume à un défilé (mal) guidé au pas de charge. Nous n’avons pas pu découvrir l’intégralité des espaces d’exposition et restons sur notre faim.