Jour 1 : Première partie du trajet, entre la Mayenne et Saint-Etienne
Notre location débutant le 15 Juillet, on a décidé de partir quelques jours en avance pour éviter le gros des embouteillages, et profiter d’une escale sur la côte d’azur.
On commence par des petites routes vers Tours, puis de l’autoroute jusqu’aux abords de Saint-Etienne, qui nous permet de profiter d’une belle vue sur la chaîne des puits. Nous avons eu la chance d’éviter de gros orages qui ont sévi sur la région ce jour-là.
Jour 2 : De Saint-Etienne à Antibes
Le plan initial était d’emprunter l’autoroute A7, mais à cause d’un gros bouchon aux alentours de Valence nous avons bifurqué vers les petites routes de la Drôme et des Hautes-Alpes. La route était quasi déserte, et les paysages magnifiques – notamment le sud du Vercors et le pays de Die – nous ont donné des idées pour de prochaines vacances.
Nous avons rejoint l’autoroute A51 au niveau de Sisteron, dont nous avons tout juste aperçu l’éperon rocheux.
Malgré notre stratégie, nous n’avons pas pu éviter les bouchons sur l’autoroute entre Marseille et Antibes.
La fatigue de ces nombreuses heures de route ne nous a pas empêché d’aller explorer le vieux port en nocturne.
La sculpture emblématique de Jaume Plensa « Nomade » réalisée en 2010 et propriété du musée Picasso est particulièrement photogénique :
Jour 3 : Vieille ville d’Antibes et musée de la carte postale
Promenade dans la vieille ville par des températures caniculaires. On cherche l’ombre et même la visite des édifices religieux ne nous rafraichit pas. La vue des remparts est tout de même magnifique. Malgré la présence de nombreux yachts aux dimensions démesurées, de brume et de pollution masquant partiellement les hauteurs environnantes, les lignes naturelles du paysage évoquent l’image de carte postale traditionnelle de la côte d’azur.
Et justement, nous avons découvert une originalité de la ville d’Antibes : le (petit) musée de la carte postale tenu par un monsieur très passionné qui présente l’histoire de la carte postale en France et dans le monde.
Jour 4 : Boutiques et Musée Picasso
Nous avons adopté le rythme adéquat : sortir avant 12h et après 16h. Ce qui permet une longue plage de repos au frais de la climatisation de l’hôtel, et ce qui permet d’avoir un peu de temps pour écrire notre journal de vacances. 😉
Matin : retour sur le port pour des photos de jour de la sculpture de Jaume Plensa, et retour dans les ruelles de la vieille ville pour acheter un chapeau.
Après-midi : visite du musée Picasso. C’est un très beau lieu avec une terrasse à la vue imprenable. Les collections ne sont pas exceptionnelles mais permettent de voir plusieurs medium travaillés par l’artiste et d’avoir des informations sur son mode de travail quand il était hébergé dans ces lieux.
Jour 5 : Trajet Antibes – Côme
Un trajet sans encombre. L’autoroute entre Nice et Gênes est époustouflant : multitude de lacets entre mer et montagne, alternance sans fin de tunnels et de viaducs. Une halte dans la station service surplombant Monaco, avec une vue à couper le souffle. Une fois passée la frontière l’autoroute s’appelle « l’autoroute des fleurs », car la région s’est spécialisé dans cette culture, et on croise de nombreuses serres.
Après quelques dizaines de minutes a traverser la plaine de Turin et Milan, on arrive très vite au pieds des Alpes et à Côme.
Jour 6 : Première visite de Côme
Nous avons définitivement adopté le rythme méditerranéen : activités extérieures jusqu’à 13h, repos au frais jusqu’à 17h, puis à nouveau activités extérieures.
Notre appartement nous permet d’être au centre de Côme en 15 minutes à pied. Nous avons donc fait une première balade en ville en fin de matinée. Les édifices historiques sont magnifiques.
Après la pause méridienne avec climatisation, nous sommes ressortis vers 17h pour d’abord visiter l’intérieur de la cathédrale, mais comme une messe avait lieu, nous n’avons pas pu prendre de photo ni nous attarder. Ensuite nous sommes allés marcher au bord du lac vers le musée Volta.
Jour 7 : Basilica di Sant’Abbondio
On s’est aventuré en dehors des remparts de la vieille ville, pour découvrir cet édifice roman dont les murs de l’abside sont peint. Ces fresques retracent sans surprise toute la vie du Christ… C’est agréable de visiter un endroit beaucoup moins fréquenté.
On profite du trajet de retour a pied, pour faire des courses dans le supermarché local « Esselunga ».
Repos l’après midi.
Jour 8 : Pinacoteca civica et Cathédrale (encore)
Intéressante visite de la version italienne du musée des beaux-arts. Le rez-de-chaussée est consacré au Moyen-Âge et à la Renaissance, puis on grimpe les siècles comme les étages. Les fresques restaurées issues des églises et les tableaux sont en très bon état. Petite surprise à l’étage du XXème avec une exposition temporaire consacrée à des artistes originaires de Côme de renommée internationale. Nous découvrons Antonio Sant’Elia, un artiste du mouvement futuriste, étonnement présenté sans recul critique alors que c’est un mouvement fachiste.
Après quelques recherches sur Internet, nous sommes tombés sur un article du Monde de Juin 2023, qui explique comment la première ministre Italienne, d’extrême droite, cherche à impulser un « nouvel imaginaire italien » en nommant des personnalités de sa mouvance aux postes culturels clés. Est-ce que cette exposition temporaire est liée ?
Sur le chemin du retour, nouvelle visite de la Cathédrale, sans office en cours, ce qui nous a permis de pouvoir en découvrir l’intégralité.
Enfin, dernière étape dans une des rares boulangeries de Côme, pour acheter une « nuvola » (qui se traduit par nuage), spécialité de brioche à l’orange ultra légère en bouche.
Jour 9 : Villa Olmo et Villa Grumello via Chilometro della conoscenza
Départ à la fraiche sous une petite pluie d’orage. Nous rejoignons à pieds les rives du lac afin de visiter les jardins de plusieurs villas en enfilade. C’est parti pour une dizaine de kilomètres de balade.
Un chemin, parfois ouvert au public, permet en effet de pouvoir marcher le long des rives du lac et de passer d’un parc à l’autre. Ce chemin est appelé « kilomètre de la connaissance ». Les jardins sont très ombragés et aménagés avec différentes petites terrasses. Les lauriers et les pins notamment embaument sur notre passage. Les points de vues sur le lac et les montagnes sont très beaux.
Certaines de ces villas sont devenues la propriété de la province de Côme. Construite fin 18ème, seule la Villa Olmo se visite, au rez-de-chaussée. L’absence de meubles permet de voir toutes les peintures réalisées des murs aux plafonds. Il y a un tout petit théâtre ajouté fin 19ème par son dernier propriétaire privé : Visconti di Modrone.
Jour 10 : Museo della Seta
Le musée de la soie ne laisse pas un souvenir impérissable. Il y a certes de très nombreuses machines et instruments qui ont été utilisés pour la culture du vers à soie, le tissage et la confection, mais les espaces sont mal adaptés. En effet, le musée occupe le rez-de-chaussée d’un lycée technique, c’est un peu étriqué et le parcours du visiteur est alambiqué.
Jour 11 : Tempio Voltiano
Visite du petit musée dédié à Alessandro Volta, qui est né et mort à Côme. Mais ne pensez pas qu’il n’a jamais quitté sa ville natale, en effet, il a fait de nombreux voyages partout en Europe.
La galerie du premier étage raconte sa vie sur de nombreux panneaux. Le rez-de-chaussée lui, contient des objets scientifiques en tout genre, notamment une de ses fameuses piles.
Au centre, une exposition temporaire met l’accent sur deux femmes scientifiques comasques de son époque, dont une qui à étroitement collaboré avec Volta. Et même plus qu’on ne le sait communément, puisque Teresa Ciceri Castiglioni est à l’origine de recherches sur le méthane et l’importation de la culture de la pomme de terre en Italie depuis la France, ces deux avancées étant habituellement attribuées uniquement à Volta. La seconde scientifique, connue pour se travaux sur l’amiante, est Candida Lena Perpenti.
Jour 12 : Boucle de randonnée au Sud-Ouest de Côme
11km 380D+ 3h
Depuis le gros orage de l’avant veille, les températures sont redevenues plus supportables pour la randonnée. Côme et son lac étant bordés de montagnes, ce n’est pas le choix qui manque. Notre dévolu se jette sur le sommet du Monte Croce, qui fait partie du parc régional Spina Verde.
La montée, abrupte, nous a bien fatigués. Mais les points de vue surplombant Côme en valent bien l’effort !
Jour 13 : Repos et petite balade sur le port
Autre lieu emblématique de la ville de Côme, la jetée au bout de laquelle est dressée une sculpture sensée représenter l’électricité, en hommage à Volta. C’est l’occasion d’une promenade dans le port.
Jour 14 : Violents orages toute la journée
Nous sommes restés au sec et à l’abri pour éviter les intempéries prévues sur toute la région. Ces pluies diluviennes ont beaucoup rafraichi l’atmosphère mais causé de nombreux dégâts surtout aux alentours de Milan.
Jour 15 : Excursion sur le bras Est du lac de Côme
Après une heure de voiture, première étape dans la paisible ville de Bellano. Balade dans ses ruelles étroites et fraiches, pause du midi sur le port et enfin visite des cascades « Orrido di Bellano », accessibles depuis le centre ville.
Seconde étape à Varenna, beaucoup plus touristique, où nous nous promenons dans les jardin de la villa Monastero, puis dans le centre ville historique.
Jour 16 : Milan
Notre logement est à 7 minutes de la gare du bourg de Côme, et le train nous conduit au centre de Milan en moins d’une heure, pour seulement 5 euros par personne ! C’était donc une occasion immanquable.
Nous commençons par la visite de l’impressionnant Duomo di Milano et ses vues imprenables depuis les toits. Il y a beaucoup de monde mais cela reste vivable. Nous passons nécessairement par la galerie de commerces de luxe « Vittorio Emanuele II » (comme des Champs Elysées couverts).
La visite du musée « del Novecento », équivalent du musée d’art moderne de Paris, nous offre un aperçu des œuvres de tous les artistes italiens phares du XXème, ainsi qu’une vue dégagée sur le Duomo et la grande place.
Jour 17 : Château « Rocca di Angera » sur le lac Majeur
L’opportunité de rendre visite à de la famille dans la région s’est ouverte à nous, et nous avons donc fait une escapade vers le lac Majeur.
Super découverte dans la ville d’Angera : un château médiéval en parfait état de conservation avec une vue incroyable sur le lac Majeur et des jardins de toute beauté ! A l’intérieur certaines pièces sont aménagées avec du mobilier d’époque médiévale, de nombreuses fresques sont également conservées. D’autres salles offrent une exposition sur les jouets anciens et plus contemporains (certaines poupées ne sont pas rassurantes).
Nous terminons la journée en famille avec une petite promenade à Ispra et un apéritif à l’italienne.
Jour 18 : Bellagio en bateau
Sans doute la journée la plus touristique de notre voyage avec la visite de Milan. Il faut bien calculer son coup pour prendre le bateau entre Côme et Bellagio car c’est une activité très prisée et les files d’attente peuvent être interminables.
In fine, la destination vaut vraiment le détour. Le petit village, bien que très fréquenté, est très joli. Nous avons visité les magnifiques jardins de la villa Melzi qui sont une promenade très agréable.
Le trajet en bateau permet d’apercevoir les rives du lac et leurs nombreuses villas dans un style typique. Plusieurs ont été le cadre de tournages de cinéma (StarWars, James Bond). Nous ne sommes pas étonnés qu’un certain G. Clooney ait décidé d’investir sur ces rives.
Jour 19 : Trajet de Côme à Bourg-Saint-Maurice via le col du Petit-Saint-Bernard
Il est temps de quitter l’Italie et de rentrer… non sans faire une dernière étape dans les Alpes françaises. C’est la ville de Bourg-Saint-Maurice que nous avons choisie, notamment car le trajet nous fait passer par un col, celui du Petit-Saint-Bernard, et ainsi nous fait éviter les possibles bouchons aux abords des tunnels.
Retour des vêtements imperméables et coupe-vent dès notre escale à Courmayeur et d’autant plus en haut du col !
Jour 20 : Randonnée de la boucle de Saint-Michel
8km 534d+ 4h
Comme première randonnée, nous choisissons une boucle accessible directement à pied de notre logement. Elle culmine auprès de la petite église de Saint-Michel, en haut d’une falaise au dessus de Bourg-Saint-Maurice.
Jour 21 : Randonnée du refuge du Fond des Fours depuis Val d’Isère
?km 600d+ 6h
Grosse randonnée (pour des randonneurs plus trop entrainés) !
Il faut bien 45minutes de voiture pour rallier Val d’Isère et atteindre le départ de cette randonnée. Cela vaut le coup, car les paysages sont préservés, beaux de tous les côtés.
Nous apercevons le massif du Mont-Blanc, mais pas son sommet. Ce tracé n’est pas trop emprunté et la faune, principalement des marmottes, se laisse observer.
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