Jour 1 : Première partie du trajet
Etape à Évaux-les-Bains après voir traversé une partie de la Corrèze et de charmants villages.
Nous passons la nuit au grand hôtel d’Évaux-les-Bains pour repartir tranquillement vers notre véritable destination. L’hôtel est encore décoré sur le thème du vélo, en effet le Tour de France y a fait étape deux jours plus tôt.
Jour 2 : Seconde partie du trajet
Pour éviter le trafic, notamment autour de Lyon, nous avons décidé de la contourner par le nord, et nous prenons donc l’autoroute qui passe juste au sud de Genève. Arrivée à 17h à Jarrier, notre destination. Découverte de notre location qui tient toutes ses promesses : un chalet moderne et lumineux, avec une vue imprenable au dessus de Saint-Jean-de-Maurienne et les aiguilles d’Arves.
Jour 3 : Première randonnée d’échauffement
Balade dans les environs. Le chalet étant situé à flanc de montagne, au dessus du village Jarrier, il est tout proche de départs de plusieurs randonnées.
Pour commencer en douceur, nous choisissons un parcours sans trop de dénivelé. Malheureusement, nous devons rebrousser chemin après 15min, car une récente coulée de boue à rendu impraticable le passage d’un ruisseau.
Nous optons pour une balade qui nous fait descendre dans les petits bourgs environnants, à la découverte de plusieurs chapelles. Après les nombreuses semaines pluvieuses qui ont précédé notre arrivée, nous ne sommes pas étonné de voir une nature luxuriante.
5km, 2h20, 228d+
Jour 4 : Randonnée au dessus de la station de Toussuire
Pour nous épargner la chaleur annoncée cette journée, nous décidons de monter dans une station de ski, pour profiter d’un télésiège afin d’être le plus haut possible sans trop d’effort.
C’est d’ailleurs le baptême de télésiège pour Estelle ! De plus, pendant l’ascension, nous avons assisté à une scène animalière : une marmotte dressée et hurlant alors qu’un renard étant à l’affut à quelques mètres.
Une fois au sommet, le programme est simple : redescendre. Malheureusement, la préparation du trajet a souffert d’une erreur: plutôt que de suivre le tracé préconisé par l’office du tourisme, nous nous retrouvons sur un ancien chemin, peu fréquenté, mal entretenu et peu balisé. Cela s’est avéré bien plus fatiguant que prévu, sur le gros de la descente. Autour de nous, les sommets étaient à la fois verdoyants et brillants à cause de la pierre d’ardoise qui affleure.
6km, 3h20, 190d+ 600d-
Jour 5 : Saint-Jean-de-Maurienne
Pour nous remettre de nos émotions de la veille, on se contentera d’une visite au musée des costumes, des arts et des traditions populaire situé dans l’ancien palais épiscopal de Saint-Jean-de-Maurienne. Ensuite nous nous rendons à la cathédrale qui abrite une relique de Saint Jean-Baptiste et un très beau cloitre.
Jour 6 : Randonnée « Croix de Chevrotière » puis hameau « Sur la Balme »
On continue la progression en difficulté avec une randonnée au départ du chalet. On suit la route du Sapey en balcon pour rejoindre la cabane forestière du même nom. Lors de notre ascension, on a croisé plusieurs fois un camion chargé de terre qui venait la déverser aux abords de la route, probablement pour la consolider. On suppose qu’il s’agissait de la boue séchée provenant des récentes coulées qu’on a pu croiser.
Une fois à la cabane, un parcours botanique nous amène jusqu’au point de vue dit de « la croix de Chevrotière », ouvrant un panorama sur la vallée de Saint-Jean-de-Maurienne.
Après un pique-nique aux abords de la cabane, le retour se fait par des alpages un peu plus haut, en passant par le hameau « Sur la Balme ». Les effluves de la forêt de conifères font place à une multitude de fleurs des champs.
8.7km, 4h15, 425d+
Jour 7 : Randonnée sur les hauteurs de la station Le Corbier
Deuxième baptême de télésiège pour Estelle : nous partons cette fois de la station Le Corbier, un peu plus basse que la précédente.
Nous commençons la marche depuis le sommet du Mont Corbier à 2200m. Après un passage assez plat entre les pistes de ski, qui nous offre de belles vues sur le Mont Blanc au loin d’une part, et sur l’aiguille Rousse d’autre part, nous descendons en direction du vallon de Comborsière. Malgré quelques passages rendus difficiles par les récents orages, c’est une belle descente au milieu de nombreux ruisseaux et d’une végétation colorée.
Une fois de retour dans la station pour récupérer la voiture, nous sommes surpris a plusieurs reprises par une voiture qui annonce par haut-parleur le spectacle Gignol, avec notamment la célèbre chanson de Chantal Goya. Pour nous qui venions a peine de quitter la nature, c’était assez lunaire comme impression.
7km, 4h00, 750d-
Jour 8 : Repos au chalet
Jour 9 : Les trois lacs depuis le Col de la Croix de Fer
Nous nous sommes reposés la veille afin d’être dans les meilleures conditions pour la longue randonnée prévue ce jour.
Après une heure de route pour rejoindre le col de la Croix de Fer, il reste plus aucune place de parking et nous nous sommes résignés à nous garer sur le bas coté, comme beaucoup. C’est une randonnée longue mais techniquement facile et donc approprié pour les familles, pas étonnant qu’il y ait du monde.
Nous avons eu la chance de voir un chamois traverser à toute vitesse le chemin, à 50m devant nous. Nous avons entendu de nombreux cris de marmottes, sans jamais les apercevoir.
Au fur et à mesure de la montée, le Mont Blanc devenait de plus en plus visible au lointain, mais dans notre dos. Au retour, il était caché par les nuages de l’après midi.
Le principal objectif de la randonnée, est de faire le tour de 2 ou 3 lacs d’altitude. Pour les plus endurants et aguerris, il est même possible de rejoindre le bas d’un glacier. Les paysages étaient vraiment grandioses, à 360°.
13.5km, 6h15, 630d+
Jour 10 : Repos au chalet (temps pluvieux)
Jour 11 : Balades autour d’Aussois
Nous partons en expédition plus loin dans la vallée de la Maurienne : une heure de route et un peu d’autoroute nous amènent auprès du joli village station d’Aussois.
Nous commençons par la visite du Fort Victor-Emmanuel. Il fait partie des 5 fortifications défensives de la Barrière de l’Esseillon du duché de Savoie. Ce fort est lui-même constitué de 9 bâtiments étagés dans la pente. L’accès est gratuit, on peut y déambuler librement, mais on peut trouver dommage qu’il ne soit pas plus mis en valeur.
Ensuite nous terminons l’après-midi par un circuit découverte des roches gravées près d’Aussois. En effet la vallée de la Maurienne et le parc de la Vanoise sont riches de ces formes de représentations datant du paléolithique et poursuivies jusqu’au XXème siècle. Sur les mêmes roches coexistent des dessins préhistoriques et des inscriptions modernes. Les traces les plus anciennes sont très érodées mais néanmoins visibles au soleil rasant.
Jour 12 : Randonnée des trois Croix
Ce ne sont pas forcément les randonnées les plus difficiles qui offrent les meilleurs panoramas. Celle-ci le confirme : juste 2h30 de marche depuis la mini station des Bottières nous permet d’atteindre un petit sommet offrant une vue à 360° sur toutes les montagnes environnantes.
Le circuit est plutôt facile, la montée ombragée dans la forêt et le début de la descente en pente douce sur une crête puis dans des prairies, pour finir à nouveau dans la forêt.
7km, 2h40, 350d+
Jour 13 : Randonnée du Col de la Chal
De retour dans la station de ski de Corbière. Nous empruntons cette fois un itinéraire qui nous fait grimper au col de la Chal, puis redescendre à la station par le col d’Arves.
Elle nous a permis de redécouvrir sous un nouvel angle des montagnes et sommets que l’on a déjà gravis.
La descente fu plus lente que prévu à cause du sol boueux et glissant, symptôme persistant des pluies abondantes de ces derniers mois.
La station de Corbière était particulièrement animée, pas de Guignol cette fois, mais une animation avec les pompiers et un funambule entre deux tours d’habitation.
Jour 14 : Randonnée du refuge du fond d’Aussois
Last but not least ! Magnifique dernière randonnée en Haute Maurienne.
Nous retournons à Aussois, plus haut dans la vallée de la Maurienne, pour faire une randonnée facile mais gratifiante qui nous amène pour la première fois dans le parc national de la Vanoise.
Départ entre deux lacs artificiels au dessus d’Aussois. La taille du parking et le nombre de voitures nous fait craindre le pire, mais il n’en sera rien. Oui, on croise pas mal de groupes lors de cette randonnée, mais on n’a jamais l’impression de se marcher dessus et on trouve toujours un coin au calme.
La végétation est vraiment remarquable avec des massifs de rhododendrons et de multiples fleurs de praires.
On ne croise pas que des humains dans cette randonnée ! Plusieurs marmottes et marmottons semblent ne pas trop remarquer notre présence et se « donnent en spectacle ». Même un chamois, perché au dessus du parking donne l’impression de prendre la pose.
Nous sommes vraiment contents de cette dernière randonnée, qui clôture agréablement notre séjour dans les Alpes.
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